Charles : Ce qui est magnifique c'est que pour rassurer les gens il suffit de nier l'évidence.
Michel : Quelle évidence ? On est en plein surnaturel, rien n'est visible. Les gouvernements ont la vue courte.
Passager n°1 : N'accusez pas les gouvernements ! Dans le monde entier, à l'heure actuelle, personne ne peut se venter de gouverner. Ce sont les masses qui régissent les évènements ; des forces obscures dont il parfaitement impossible de connaître les lois.
Passagère n°2 : C'est vrai que quelque chose nous pousse contre ce que nous sommes.
Passager ° 3 : Il faut marcher, marcher.
Passager n°4 : En marchant, je peux être celui qui rouspète toujours ? (phrase assez indistincte)
Passagère n°2 : Qui est-ce donc qui s'amuse à tourner l'humanité en dérision ? Oui, qui est-ce qui nous manœuvre en douce ?
Passager n°1 : Le diable probablement. "What I am looking for, it's not really the expression through gesture, words, mimics, but expression through rhythm and a combination of images, through their position, their relation and their amount. Before anything else, the purpose of an image must be the exchange. But for that exchange to be possible, it is necessary that these images have something in common, that they participate together in a sort of union. [...]"
"[...] Yes, for me, the image is like a word in a sentence. Poets elaborate a vocabulary. They willingly use desperately common words. And it's the most common word, the most used, which, because it's in its right place, all of a sudden shines extraordinarily."
Robert Bresson
A oportunidade de ver um dos maiores mestres do cinema e não só... no Auditório de Serralves,
dia 13 às 21h30.
Com razão ou talvez sem ela... quando penso nos filmes do Bresson, acabo por ter que me debater com Eckhart...
.RMR